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Un coin jeté dans l’nord

Résumé

Après avoir quitté son village, abandonné père et amant et dénoncé le monde qui l’a vue naître, une jeune femme revient chez elle suite à la mort de sa mère.   

« Un coin jeté dans l’Nord » est un drame social percutant qui se déroule dans un village mono-industriel déserté par les femmes et par l’usine. La pièce met en lumière, avec beaucoup de nuances, la difficile conciliation entre prise de parole et loyauté. Elle expose avec force la fragilité des régions postindustrielles et de ceux qui ont enterré leurs rêves avec la shop.  

Empruntant à la fable, à la farce, à la tragédie et à la poésie, « Un coin jeté dans l’Nord » est un mélange audacieux et déroutant. C’est un buffet sucré-salé. Un règlement de compte et un vaste « party».   

Extraits

« Je conserve dans la glacière
Le cœur de l’orignal
L’organe mythique
Qui pompe l’espoir de ton retour
Les ventricules de l’amour
Congelés depuis des lunes
Attendent le dégel
Et la dernière contraction
Le sang en suspens
Coincé dans la grosse artère
Jaillira pour enclencher
Le processus de décomposition
J’ai tout misé
All in
Sur le cœur d’une bête
Pour te dire dans une dernière giclée de sang
Je t’aime. »

« Que reste-t-il à un homme quand le goût des frites à remplacé celui des femmes ? »

 

2024 

23, 24, 26, 27 et 28 novembre :  
Rouyn-Noranda (Agora des Arts – Billets)  

1er décembre :  
Rémigny (Salle communautaire – Billets)

2 décembre :  
Gallichan (Salle communautaire de Gallichan – Billets : (819) 787 6092 poste 722)

3 décembre :  
Senneterre (Garage municipal – Billets) 

 

2025 

21 janvier :  
Lebel-sur-Quévillon (Théâtre centre communautaire – Billets) 

22 janvier :  
Val-d’Or (Salle Félix Leclerc – Billets)  

23 janvier :  
Ville-Marie (Théâtre du Rift – Billets) 

25 janvier :  
Cléricy (Salle communautaire de Cléricy – Billets) 

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Équipe

TEXTE 
Alexandre Castonguay 
Nicolas Lauzon 
 
MISE EN SCÈNE 
Sarah Berthiaume 

DISTRIBUTION 
Jean-Sébastien Lavoie 
Jean-Christophe Leblanc 
Zoé Tremblay Bianco 

CONCEPTION 
Assistance à la mise en scène : Isabelle Paquette 
Scénographie : Maude Janvier 
Éclairages : Joëlle Leblanc 
Musique : Raphaël Léveillée 
Costumes et accessoires : Kathlyne Levesque-Caron  

PRODUCTION 
Direction de production : Delphine Rochefort Boulanger 
Direction technique : Valentin Foch 

Photo : Christian Leduc

Alexandre Castonguay

Alexandre Castonguay est à la direction artistique du Théâtre du Tandem depuis mai 2022. L’auteur, comédien et metteur en scène est implanté dans la région idéologiquement, humainement et géographiquement. Il entretient des liens forts avec la communauté et il est apprécié et reconnu dans le réseau théâtral québécois. Après des études en technique d’interprétation théâtrale au Cégep de Saint-Hyacinthe en 2003, Il fait un retour en Abitibi-Témiscamingue. Depuis, il multiplie les aller-retours entre Montréal et Rouyn-Noranda, entre auditions et initiation de projets, entre voix principale et voix secondaire. Au cinéma, il tient le premier rôle dans les films La rage de l’ange, La chasse au Godard d’Abitibi, Alex marche à l’amour, Cash Nexus et Les Chiens-loups. Sur scène, il joue pour Le Petit Théâtre du Vieux Noranda, le Théâtre du Tandem et Le Théâtre Petit à Petit. En 2021, il publie le manifeste «J’attends l’autobus » aux Éditions de ta mère. Durant la même année, il reçoit le prix de la Culture, volet artiste (Rouyn-Noranda), le prix Artiste professionnel (Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue), le prix Culture et ruralité (Rouyn-Noranda) et le prix Artiste du CALQ pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

Nicolas Lauzon

Nicolas Lauzon est enseignant à Rouyn-Noranda. Poète du terrain, il s’intéresse aux rapports de l’Homme avec son territoire. Il a publié quatre recueils de poèmes, tous aux Éditions du passage : Géographie de l’ordinaire, L’héritage du mouvement, Pro pelle cutem (peau pour peau) et Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Avec la linguiste Marijo Denis, toujours aux Éditions du passage, il cosigne Il était une fois un mot, un livre-objet-graphique dédié à la jeunesse. 
Photo : Christian Leduc

Photo : Hugo B. Lefort

Sarah Berthiaume

D’abord formée comme comédienne à l’Option-Théâtre Lionel-Groulx, Sarah Berthiaume se consacre à l’écriture dramatique. Elle est l’autrice des pièces Le Déluge après, Disparitions, Villes Mortes, Nous habiterons Détroit, Nyotaimori et Antioche qui a récolté un grand succès lors du festival d’Avignon 2019. Sa pièce Yukonstyle, lauréate du prix Sony Labou Tansi 2015, a été traduite en plusieurs langues et fait l’objet d’une adaptation cinématographique dont elle signe le scénario. Sarah a également été collaboratrice à l’émission Plus on est de fous, plus on lit sur les ondes d’Ici Première et enseigne l’écriture dramatique dans différentes institutions. Lors des dernières saisons théâtrales, on a pu voir sur les scènes montréalaises ses adaptations Sorcières de Salem de Arthur Miller et d’Un ennemi du peuple d’Henrik Ibsen, toutes deux mises en scène par Édith Patenaude, tout comme son dernier texte Wollstonecraft, créé sur la scène du Quat’sous. Elle signera prochainement l’adaptation théâtrale du roman La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

Zoé Tremblay-Bianco

Artiste curieuse de l’art vivant sous toutes ses formes, Zoé Tremblay-Bianco s’illustre sur plusieurs scènes suite à sa sortie du Conservatoire de Montréal en 2016. On a pu la voir principalement au théâtsre dans des créations québécoise contemporaines telles Hamster (Jean-Simon-Traversy, La Licorne), Première neige/First Snow (Patrice Dubois, co-création entre le théâtre PàP et le National Theater of Scotland), Colonisé.E.s (René-Richard Cyr, Centre du théâtre d’Aujourd’hui), Zoé (Olivier Choinière, Théâtre Denise-Pelletier et en tournée au Québec), et plus récemment dans Pisser debout sans lever sa jupe (Olivier Arteau, Centre du théâtre d’aujourd’hui et en tournée en 2024). Au petit comme au grand écran (Baby-Boom, Entrelacés, Les fabuleuses), voix officielle de Télé-Québec et de plusieurs autres campagnes publicitaires, on la retrouve aussi derrière la caméra en tant que réalisatrice (plusieurs vidéoclips, Les Mal-aimants). Collaborant au sein de divers projets autant artistiques qu’engagés, elle développe des projets personnels de poésie, de musique et de mise en scène.

Photo : Justin Laramée

Jean-Sébastien Lavoie

Depuis sa sortie du conservatoire d’Art dramatique de Montréal en 1999, Jean-Sébastien Lavoir travaille essentiellement au théâtre. Il a participé à une quarantaine de spectacles, autant sur les scènes montréalaises qu’en tournée sur les routes du Québec et à l’international. Il a collaboré à plusieurs reprises avec Yves Desgagnés, Olivier Choinière et Jean-Philippe Baril-Guérard ainsi qu’avec le PàP, Duceppe et le Théâtre du Nouveau Monde. Jean-Sébastien a eu la chance de collaborer à la création de plusieurs pièces de théâtre jeunesse, notamment avec le Théâtre Le Clou et le Théâtre du Quartier. À l’automne 2023, il était à la distribution d’Un Reel ben beau, ben triste de Jeanne-Mance Delisle au Théâtre Rideau Vert. Prochainement, il sera au Chevchenko de Guillaume Chapnick à la salle Jean-Claude Germain du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, puis, au printemps 2024, il jouera dans Pas Maintenant de David Ireland avec le Théâtre Bistouri dans le cadre des 5 à 7 à La Licorne.

Jean-Christophe Leblanc

Jean-Christophe est comédien et illustrateur, et plein d’autres choses. Il vient de Québec. Il a été Guide de rafting en Colombie-Britanique, il a vendu des systèmes d’alarme de porte en porte. Il a étudié en art (ULAVAL 2015) puis en théâtre (École Nationale de théâtre du Canada, 2019). Son anniversaire est le 15 octobre; Balance ascendant aventurier. Personne multiple. Il aime la rivière et les jolis vêtements. Il exprime dans ses oeuvres une tentative de comprendre les absurdité de son quotidien. Dans ses sérigraphies, au théâtre, à l’écran, dans ses textes et ses dessins de chiens, ce créateur acharné développe un univers sensible, honnête et ludique. Il aimerait bien continuer de vous faire croire que ce n’est pas lui-même qui écrit ses lignes à la 3e personne. Mais il se doute que vous vous en doutez déjà, et ça le gêne terriblement.